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2025 : Quatre voix. Une équipe. Air Zermatt.

2025 a été une année particulièrement intense pour Air Zermatt, marquée par des engagements complexes, de longues journées et des émotions fortes. Parallèlement, nous avons vécu d’innombrables moments dans lesquels la collaboration et le professionnalisme ont fait la différence.

18. Décembre 2025

Dans les quatre récits qui suivent, des collaborateurs·trices de différents secteurs reviennent sur l’année écoulée et sur la manière dont ils l’ont vécue. Ils parlent de défis en l’air et au sol, d’engagements qui les ont marqués, d’exercices et de routine, et de ce que cela signifie de faire partie d’Air Zermatt.

Nicolas Imboden, responsable des acquisitions

L’année dernière a été particulièrement exigeante et intense. Non seulement en raison des nombreux projets et demandes de transport qui ont marqué notre travail quotidien, mais aussi en raison d’événements qui nous ont émotionnellement fortement touchés en tant qu’équipe. L’effondrement rocheux et glaciaire de Blatten a montré à quel point le planning et la routine peuvent soudain être balayés par l’état d’urgence. Dans ces moments, ce que l’on voit et l’on vit n’est plus simplement du « travail ». J’ai été impressionné par le professionnalisme et le respect mutuel dont l’équipe a fait preuve pour maîtriser ces journées avec tous les partenaires.

Au printemps, ce sont les interventions liées aux fortes chutes de neige qui sont venues s’y ajouter : dans tout le Valais, des arbres ont cédé sous le poids de la neige ; l’entretien de la forêt et les travaux de sécurisation se sont succédés sans relâche. Parallèlement, les vols de transports devaient être maintenus. Cette combinaison de maîtrise d’événements naturels et de travaux quotidiens représente un vrai défi, mais elle illustre également parfaitement l’esprit d’Air Zermatt : faire face, trouver des solutions, être là quand on a besoin de nous.

Le décès de notre fondateur m’a aussi touché. Sans ce dernier, il n’y aurait pas d’Air Zermatt. Son esprit de pionnier est encore vivace et me rappelle la chance que j’ai de faire partie de cette histoire et de continuer à l’écrire, jour après jour.

Michael Lanz, chef assistant de vol adjoint

L’année dernière a été particulièrement intense, pour nous autres assistants de vol. C’était l’une de ces années à la fin de laquelle on se demande comment tout a pu être réalisé en si peu de temps. Les interventions et les mandats se sont souvent succédés à un rythme soutenu. Et c’est précisément là que se révèle l’importance de la routine, de la concentration et de la confiance aveugle au sein de l’équipe.

Le débardage, c’est-à-dire le transport du bois hors de la forêt, a été particulièrement astreignant, le printemps dernier. La neige lourde avait brisé de nombreux arbres dans le Valais. Afin que la forêt conserve sa fonction protectrice, elle doit être entretenue. Ce travail nous a accompagnés jusqu’au cœur de l’été. Ce sont des interventions physiquement éprouvantes et dans le cadre desquelles chaque étape doit être parfaitement maîtrisée : accrochage, instruction, sécurisation, communication. En restant toujours attentif aux détails et à la sécurité.

A cela se sont ajoutés des interventions pour la maintenance du réseau dans l’ensemble de la Suisse, notamment pour le montage de boules-balises sur les lignes à haute tension. Pour nous, ces travaux participent de notre responsabilité : Air Zermatt fournit une contribution importante pour la sécurité des avions et des hélicoptères en vol.

Je suis toujours impressionné par notre fonctionnement en tant qu’équipe. Chaque geste est parfaitement assuré. Chacun sait ce qu’il doit faire. Et c’est précisément cette parfaite coordination qui permet de supporter les journées les plus exigeantes, et finalement gratifiantes.

Evelien Cools, médecin urgentiste

Le travail de médecin urgentiste chez Air Zermatt est exactement ce dont je rêvais déjà en tant qu’enfant. Lorsque j’avais dix ans, j’ai vu à la télévision un documentaire sur les sauvetages par hélicoptère, et je m’étais dit : un jour, je veux apporter ma contribution là où des personnes reçoivent de l’aide dans des situations d’urgence. Cette idée ne m’a jamais lâchée. Après huit ans au service d’hélicoptère des Hôpitaux Universitaires de Genève, j’ai échangé, il y a deux ans, la région autour du Léman contre les montagnes d’Air Zermatt – un changement que je ressens jusqu’à aujourd’hui comme un privilège.

Médicalement, l’année 2025 a été incroyablement diversifiée. J’ai traité des blessures légères et des blessures graves d’accidents de ski ou de randonnée, des infarctus, des maux aigus des montagnes chez des alpinistes, des problèmes respiratoires chez des enfants, des morsures de serpent, des brûlures et bien d’autres choses encore. Qu’il s’agisse d’un sauvetage à 4000 mètres d’altitude ou d’une urgence au domicile d’une personne, l’élément déterminant est que nous sommes à tout moment prêts à intervenir avec l’équipement adéquat, afin d’assurer la meilleure prise en charge possible. J’ai toujours été fascinée par les possibilités médicales high-tech disponibles dans l’hélicoptère.

Mais c’est toujours l’humain qui fait la différence. Chaque intervention est un travail d’équipe. Je suis reconnaissante envers les ambulanciers, les pilotes, les guides de montagne, la direction des opérations, les premiers intervenants, les assistants de vol, les mécaniciens d’hélicoptère et toutes celles et ceux qui travaillent dans l’ombre pour faire que tout fonctionne. Et bien sûr envers les donatrices et les donateurs qui soutiennent notre travail. Je me réjouis d’apporter également ma contribution en 2026 !

Anjan Truffer, chef des secours

L’année dernière a été particulièrement intense en matière de sauvetages. Nous avons effectué un grand nombre de sauvetages complexes, parfois sur plusieurs heures. De telles interventions exigent une concentration absolue, une grande endurance physique et une non moins grande force mentale. Et elles nous rappellent chaque fois à quel point une situation peut rapidement dégénérer en montagne, ainsi que l’importance de prendre les bonnes décisions.

Dans de telles situations, il n’y a pas de place pour le hasard : c’est le savoir-faire et l’expérience qui font la différence. Sans les nombreuses heures d’exercices, les déroulements clairement établis et la confiance au sein de l’équipe, de tels sauvetages ne seraient souvent pas possibles, avec pour conséquence une issue parfois tragique pour les patientes et les patients.

C’est précisément pour cela que nous investissons autant dans la formation : pour qu’en cas d’urgence, chaque geste soit parfaitement assuré, que la communication fonctionne et que nous restions efficaces même sous pression.

Ces connaissances, nous ne les gardons pas pour nous. Dans l’Air Zermatt Training Center, nous transmettons notre expérience : de manière pratique, transparente et au plus haut niveau. Je suis fier que des professionnels du monde entier viennent à Zermatt pour bénéficier de notre savoir-faire. Car en fin de compte, l’objectif est toujours le même : sauver des vies humaines.